Ces gestes de solidarité, de partage et de chaleur humaine nous ont aidées non pas à comprendre, mais à mieux vivre ce qui nous a heurtées, saisies ou simplement attristées. Au cours de notre séjour ici, personne n’a pu rester insensible de voir un enfant talibé pieds nus déambuler les rues en quête d’argent ou de nourriture en sachant bien qu’il a aussi besoin de compréhension et d’amour. Impossible de rester neutre face à un groupe de femmes s’assoyant sur un banc d’école après une longue journée de travail à la maison dans l’ultime but d’apprendre. Comment rester insensible devant un élève qui dort en classe parce qu’il a quémandé une bonne partie de la nuit dans la rue ? Voilà autant d’images qui ont fait partie de notre aventure et qui nous ont montré à quel point nous sommes privilégiés.
Heureusement, ce côté plus sombre laisse place à une note d’espoir qui nous reste, car les Sénégalais ont l’esprit d’entraide. Que ce soit de voir la fondation P.G.L œuvrer dans le pays pour offrir une éducation de base aux enfants, des refuges pour talibés qui leur permettent de se nourrir et de se laver, des familles mieux nanties offrir leur toit et des repas chauds aux enfants de la rue, de voir les efforts de nos enseignants pour que les élèves réussissent. Bref, la générosité et la solidarité des Sénégalais représentent une véritable leçon de vie.
C’est avec un tout nouveau regard sur le monde que nous quittons ce pays africain. Une partie de nous restera ici. C’est comme ça, il fallait partager.
Merci Sénégal, là où le « Ça va ? » est vrai et sincère.
A la découverte du Sénégal
Dernièrement, une stagiaire parmi nous a eu la chance de découvrir des écoles pour femmes et de partager de beaux moments avec celles qui ont un désir remarquable de s’alphabétiser tout en continuant de travailler pour subvenir à leurs besoins. Ces écoles, souvent situées en brousse, dans les villages, prennent vie suite à une demande de la population à la Fondation Paul Gérin-Lajoie. Ainsi, grâce à cette fondation, les femmes du village, âgées entre 16 et 45 ans, bénéficient d’un service gratuit offert pour une durée de deux ans. Elles s’inscrivent et apprennent quatre heures par jour dans leur langue maternelle. Les facilitateurs des écoles visitées enseignaient alors en peul, langue parlée dans le village. Les établissements se composent, la plupart du temps, que d’une seule et même pièce où il y a ni banc ni table, que quelques nattes au sol sur lesquelles s’assoient les apprenantes avec un livre de lecture et quelques cahiers pour écrire. Les murs peuvent aussi bien être faits de béton que de grosse paille laissant pénétrer la lumière du jour.
Jeux
Comme dernier jeu, nous vous proposons ce message chiffré que vous devez décoder selon le code suivant :
A= 1
B= 2
C= 3
Etc. jusqu’à Z= 26
Amusez-vous bien!
2-9-5-14-20-15-20 , 14-15-21-19 1-12-12-15-14-19 18-5-22-5-14-9-18 1-21 17-21-5-2-5-3 16-15-21-18 16-1-18-20-1-7-5-18 1-22-5-3 22-15-21-19 3-5 13-5-18-22-5-9-12-12-5-21-24 22-15-25-1-7-5 ! 1-21 16-12-1-9-19-9-18 4-5 22-15-21-19 18-5-22-15-9-18 4-1-14-19 4-5-21-24 18-5-13-1-9-14-5-18 !
Un peu de wolof
Voici quelques réalités sénégalaises qui vont bien nous manquer !
Poisson = jën wi
Chèvre = bey wi
Mouche = wéñ wi
Cheval = fas wi
Coquillage = ore
Sable = souf
Fleuve = dex gi
Riz = thiep
Arachide = guerte
Pirogue = kal
Réponses de la semaine dernière:
1.Faux
2.Faux
3.Vrai
4.Vrai
5.Faux
6.Faux
A faire à la maison ou en classe
Citations de la semaine
« Si vous voulez vous sentir riche, vous n’avez qu’à compter, parmi toutes les choses que vous possédez, celles que l’argent ne peut acheter. »
« Aujourd’hui est un cadeau, c’est pourquoi on l’appelle présent. »
Bonne semaine !
Cynthia, Eliane, Jessica, Kathie, Laura-Julie, Luce, Marie-Hélène et Marilyne.